1) Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Paul Feinte, je suis professeur de physique-chimie originaire du Finistère mais travaillant actuellement dans l’Oise depuis quelques années. Je suis également auteur d’une trilogie de science-fiction écrite en 2020 et parue de 2022 à 2024.

2) Comment êtes-vous venu à la lecture ?

Mes premières lectures ont très vite été dans le registre de l’imaginaire. Je pense que le premier livre qui m’a donné goût aux genres de l’imaginaire est « Björn le Morphir » de Thomas Lavachery, que j’ai découvert en classe de 5ème. J’ai ensuite dévoré les suites de ce roman et ai plongé dans la Fantasy par la suite avec David Gemmel ou Patrick Rothfuss pour ne citer qu’eux. Mon goût pour la science-fiction n’est venu qu’un peu plus tard, d’abord via le cinéma.

3) Votre enracinement dans ce qu’on appelle les imaginaires est-il délibéré et fruit d’une passion ?

Je ne lis presque qu’exclusivement des récits des genres de l’imaginaire. Je ne me voyais pas écrire autre chose. Comme je travaille dans un domaine scientifique et que toutes mes études ont porté sur la physique et la chimie, mes connaissances m’ont permis de me lancer dans le genre de la science-fiction car je m’y sentais suffisamment à l’aise d’un point de vue théorique, et aussi parce que je suis passionné de science-fiction en général.

4) Dans l’imaginaire, on distingue la science-fiction, la fantasy et le fantastique. Quel est votre genre préféré et pourquoi ?

Mon genre préféré est de loin la science-fiction, car à mon sens il est plus large que les autres genres de l’imaginaire et contient beaucoup de sous-genres, dans lequel il est facile d’y trouver son compte. De manière générale, je suis également beaucoup plus tourné vers le futur que vers le passé, et la science-fiction est un genre tourné vers le futur contrairement à la Fantasy ou Fantastique qui sont plutôt tournés vers le passé, même si évidemment ce n’est pas une généralité.

5) Quels sont vos 5 auteurs favoris (ou plus) en imaginaire et en général ?

Je citerais : Liu Cixin, Greg Egan et l’incontournable Isaac Asimov dans le domaine de la SF. J’aime aussi David Gemmell dans un autre registre. Alain Damasio en auteur français, même si ce n’est peut-être pas très original !

6) Lisez-vous encore beaucoup malgré vos activités professionnelles et l’écriture ?

Je lis relativement peu, même si cela peut varier énormément d’une période à l’autre. De manière très générale, peut-être un livre par mois. Lorsque j’entre dans une phase d’écriture, je peux ne plus lire pendant des mois !

7) Quel temps consacrez-vous à l’écriture ?

C’est très fluctuant ! Je ne fais pas partie des auteurs assidus qui écrivent chaque jour un petit peu. Je peux ne rien produire pendant des mois avant de subitement m’enflammer sur un projet (nouvelle ou idée de roman) et écrire frénétiquement pendant des semaines en délaissant mes autres activités. Pour mon premier roman que j’ai écrit durant le premier confinement de 2020, j’écrivais chaque jour de 9h du matin à minuit, pratiquement sans m’arrêter.

8) Avez-vous d’autres passions ?

Oui ! La musique ! Je joue de la basse depuis plus d’une quinzaine d’années ainsi que du piano depuis quelques années, et d’autres instruments de manière anecdotique. J’ai joué dans plusieurs groupes locaux avant que le Covid ne vienne mettre un terme à ma carrière de musicien ! Ma reconversion en tant qu’auteur s’est plutôt bien passée !

9) Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour vous faire éditer ? Que pensez-vous des gros éditeurs et de l’auto-édition ?

Trouver un éditeur n’est pas chose aisée, c’est bien connu. En ce qui me concerne, mon premier tome a essuyé une dizaine de refus sur une période de presque deux ans avant que je parvienne à trouver un éditeur. Pour côtoyer un certain nombre d’auteurs sur les réseaux sociaux, la démarche d’auto-édition me paraît vraiment respectable, même si je sais qu’elle n’est pas faite pour moi. Mon objectif est, lorsqu’un de mes prochains romans sera vraiment abouti, de parvenir à trouver une « grosse » maison d’édition.

10) La Bretagne (…) y êtes-vous sensible ou pas ?

Je suis très attaché à ma région, notamment d’un point de vue musical. Cependant, la culture bretonne ne m’a pas du tout inspirée pour mes premiers romans de science-fiction, qui se déroulent pourtant en France. Ce sera peut-être pour une prochaine histoire !

11) Coup de gueule ?

Je suis quelqu’un de très calme et mesuré, je passe !