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Bibliographie 

CHEZ Bookelis et Librinova dans l’ordre de publication :

  • La reine des fléchettes

  • Breizh Metal

La revanche des forêts

  • Crever comme un chien, mourir en maître

  • Le mystère des cartes florentines

  • Chez Wlad éditions

  • Isolde de Pennmark

  • Tome 1 : La tapisserie du destin

Trois  questions où plus aux autrices/auteurs Finistellaire#4.

  1. Peux-tu te présenter ?

Mon nom de plume est Georgie Ozvan et contrairement à ce beaucoup de gens pensent, ce n’est pas un patronyme d’Europe centrale mais il est breton. Ma famille trouve ses racines au village DE Plovan, étymologiquement : Plo’Ozvan, la paroisse d’Ozvan. Présentée comme sainte, elle devait être plutôt une druidesse protégeant les villageois. Bon, ça c’est une libre interprétation.

En réalité, je suis surtout une conteuse. J’ai l’habitude de dire : dans un premier jet, je raconte une histoire. A la réécriture, j’écris un livre. Mes débuts en écriture sont liés à la deuxième question.

A l’âge de 7 ans, ma grand-mère (qui m’élevait) m’a confisqué livres et bd car elle trouvait que j’y passais trop de temps et qu’il valait mieux que j’apprenne à coudre. J’ai donc pris un cahier d’écolier et j’ai commencé à écrire une histoire que j’avais envie de lire. Autant dire qu’en couture, je suis très mauvaise….

En matière de polars ? j’écris des « romans noirs » ; Le roman noir semble difficile à définir du fait de sa structure instable et ses diverses variations dans le temps3. Cependant on peut relever certains éléments récurrents qui le caractérisent : un univers violent, un regard tragique et pessimiste sur la société, un fort ancrage référentiel et un engagement politique ou social. . Par exemple, Sanctuaire de Faulkner publié de 1931 est-il le prototype de « Pas d’orchidées pour Miss Blandish » ?

Je pourrais dire en résumé : on sait que ça commence mal et que ça ne va pas s’arranger.

Mais mon amour de toujours reste l’épopée fantastique avec des arènes dramatiques et des arcs narratifs qui permettent à peu près tout aux audacieux : liberté, folie imaginative, uchronie…Un libraire m’avait affirmé que la SF avait toujours un message, un propos social. La fantasy, jamais. Evidemment, je ne suis pas d’accord. Dans Isolde de Pennmark, j’aborde des sujets comme le fanatisme, l’écologie, la fragilité des libertés et des droits. Et Mine de rie, créer des mondes, c’est PASSIONNANT.


 

2.Comment es-tu venu à la lecture ?( premières lectures en général, en imaginaire, en policier)

Dès l’âge de 6ans, j’ai lu comme une droguée : des bd, des romans, des journaux etc. (Batman parce qu’il représentait l’orphelin, la nuit, le mystère) et le polar avec Fantômette (on ne rit pas).

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3.Ton enracinement dans ce qu'on a appelé les "mauvais genres"(polar et imaginaire) est-il délibéré et fruit d'une passion?

Oui, tout à fait. J’ai abordé la SF avec la bd ; j’ai tout de suite trouvé que les mauvais genres respectaient le lecteur honnêtement. Les romans de cape et d’épée ont, je suis sûre, amené les lecteurs vers l’épopée fantastique. Très tôt je découvre les romans de Tanith Lee, de Jack Vance, Asimov et Philip K.Dick.

Une découverte marquante : à 14 ans je lis mon premier Série Noire en Irlande : « ô dingos, ô châteaux » rebaptisé plus tard « Folle à tuer » de Patrick Manchette. Il y a une longue tradition du polar français dans la veine roman noir. Cependant, on ne s’intéresse pas assez à Balzac et ses romans comme Une ténébreuse affaire et son personnage de Vautrin (influencé par Vidocq).


 

4.Quels sont tes 5 auteurs favoris (ou plus) en policier et imaginaire ? Lis-tu encore beaucoup malgré tes activités d’écriture ? Dans l'imaginaire on distingue (le sigle SFFF) science-fiction, fantasy et fantastique, quel est ton genre préféré et pourquoi ?

Je préfère les auteurs qui savent travailler à la marge de toutes ces catégories

En SFFF :

  • Ursula Le Guin

  • Robert Zelazny

  • Pierre Bordage (en particulier Rive Gauche, Rive droite et Cité)

  • Anne Rice

En polar :

  • Phillip Kerr (La trilogie berlinoise)

  • Ruth Rendell

  • Patricia Highsmith

  • TOUS LES MAUVAIS GENRES SONT PASSIONNANTS !

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5.Quel temps consacres-tu à l'écriture (jour ou semaine ou mois) ?

 

J’essaye de consacrer 4h minimum PAR JOUR, 4 jours par semaine

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6.As-tu d'autres passions ?

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La peinture et la métaphysique

Les autres écrivains. Il m’arrive de lire des biographies d’auteurs et de faire des retours sur certains livres sur les réseaux.

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7.Quelles difficultés as-tu rencontré pour te faire éditer ? Que penses-tu des gros éditeurs (pratiques) et de l’autoédition ?

En fait, je n’ai pas beaucoup cherché. Parfois, il vaut mieux s’auto-éditer que de tomber sur un mauvais éditeur. Il existe de bons hébergeurs qui permettent le choix du format, le choix de la couverture et le prix pour rester accessible aux lecteurs. Mes polars sont auto-édités. Par contre, ma saga « Isolde de Pennmark » est éditée chez Wlad éditions dont le directeur est un passionné de SFFF et qui s’investit beaucoup dans le travail éditorial et la promotion de ses auteurs.

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8.La Bretagne, son terroir, ses légendes, la culture celtique comment est-ce venu ? Par tes origines ?

Mes origines sont….à l’origine de toute mon écriture. Mon père m’a initiée aux légendes arthuriennes et à la culture celtique. Mes grand-tantes m’ont appris le breton ; Les contes et légendes, la nature, la mer imprègnent mes récits. J’ai reçu toute la série des livres de Xavier de Langlais dont Tristan hag Izold en breton. Plus tard, j’ai voyagé en Irlande, en Cornouaille brittonique, dans le Devon. Un roman m’a particulièrement marqué quand je travaillais en GB fut Maiden Castle de John Cowper Powis, auteur gallois.


Un coup de gueule peut-être c'est permis.

Ce qui me chagrine le plus et qui est à l’antithèse de ma conception de la création littéraire s’appelle « autofiction ». Le lecteur n’est pas un psychologue qui doit payer son patient. Après (sauf exceptions rarissimes), je trouve ces récits creux et condescendants ou narcissique.

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