Artiste, photographe, je crois profondément en l’humain dont j’aime immortaliser, les moments de vie dans le mouvement et l’émotion. C’est ainsi que Flying Girls reçoit en 2017 le 1er prix photo décerné par le concours Image d’Ici et d’Ailleurs de Carpentras.

Enfant, j’apprends la photographie auprès de mon père, dont le mentor était Robert Doisneau. Pour ma part, j’ai eu comme mentor Marc Garanger. 

A 5 ans, je voulais devenir photographe de guerre. Un rêve que j’ai longtemps gardé. Pour la presse, j’ai couvert les attentats en France, travaillé sur des reportages de société montrant la misère humaine ainsi que le faste de la mode, les paillettes du cinéma et des soirées mondaines. Cela marque.

Depuis que je suis père, je m’interroge sur ce que je vais laisser, ce que je vais transmettre à mon fils. Transmission de valeurs, de vision, d’humaniste… Et dans quel état sera la planète lors de mon départ.

Aujourd’hui, je travaille toujours sur des sujets engagés. Mais j’ai aussi envie de montrer des photographies plus heureuses, sans pour autant vivre dans une utopie euphorique du monde des bisounours. J’ai envie de montrer que l’insouciance, le rêve, l’imaginaire, l’amour font toujours partie de nous et que cela n’est pas uniquement réservé aux enfants.

Depuis le 2 juin 1982, ce fameux jour où j’ai réalisé ma première pellicule, j’ai conscience qu’une photographie peut faire changer le monde, faire bouger les lignes. Puisse-t-elle le faire pour une meilleure humanité.